Vous trouverez sur cette page les réponses aux questions fréquemment posées concernant les vaccins ARNm.
1. Les vaccins contre le COVID-19 sont-ils sûrs ?
2. Les vaccins sont-ils efficaces ?
3. En quoi la vaccination me protège-t-elle ?
4. N’est-il pas plus sain d’être touché par la maladie pour acquérir une immunité ?
5. Pendant combien de temps une personne vaccinée est-elle protégée contre la maladie ?
6. Une personne vaccinée peut-elle transmettre le COVID-19 ?
7. Que faire en cas d’effets secondaires ?
8. Les vaccins à ARNm modifient-ils l’ADN ?
9. Pourquoi les vaccins n’ont-ils été autorisés que pour une durée limitée ?
10. Comment a-t-on pu développer aussi rapidement des vaccins contre le nouveau coronavirus ?
11. Qui doit se faire vacciner ?
12. À quelles réactions vaccinales dois-je m’attendre ?
13. Je suis enceinte ou aimerait bientôt l’être. La vaccination peut-elle influer sur ma fertilité ?
14. Les vaccins sont-ils « contaminants » ?
Les vaccins contre le COVID-19 ont déjà été testés de manière approfondie au cours de leur développement, puis contrôlés avec attention par les experts de Swissmedic. Seuls des vaccins dont la sécurité d’emploi, l’efficacité et le haut niveau de qualité ont été prouvés sont autorisés en Suisse. Plusieurs milliards de personnes dans le monde ont déjà reçu un vaccin à ARNm. Les autorités de contrôle des produits thérapeutiques veillent à la sécurité des vaccins à travers le monde, y compris après leur mise sur le marché, et échangent très fréquemment des informations à ce sujet. Les risques liés à une infection par le coronavirus restent bien plus importants que ceux que comporte la vaccination recommandée contre le COVID-19.
Seuls des vaccins dont l’efficacité a été prouvée sont autorisés en Suisse. Les fabricants ont mené des études précliniques et cliniques pour évaluer l’efficacité et la sécurité d’emploi de leur vaccin. Aucun vaccin n’est efficace à 100 %, de sorte que les personnes vaccinées peuvent elles aussi être infectées. Les données récentes montrent toutefois que chez les sujets vaccinés, la plupart de ces infections sont légères et de courte durée. Les vaccins contre le COVID-19 protègent toujours très bien contre les évolutions graves de cette maladie (hospitalisation ou décès par exemple) et bien contre les infections symptomatiques liées au SARS-CoV-2.
La vaccination est une méthode très efficace pour protéger votre santé. Les vaccins contre le COVID-19 donnent des indications au système immunitaire pour qu’il puisse reconnaître le virus et se défendre contre le développement de la maladie. Vous trouverez des informations plus précises sur le sujet dans nos vidéos explicatives sur les vaccins:
Non, au contraire. L’évolution des symptômes en cas d’infection varie fortement d’une personne à l'autre et est très imprévisible. En outre, le COVID-19 peut entraîner des séquelles plusieurs semaines, voire plusieurs mois après l’infection, et avoir des répercussions négatives sur la santé physique et mentale.
La vaccination mobilise les défenses naturelles de l’organisme et permet ainsi de prévenir en particulier les formes graves de la maladie, qui sont susceptibles de nuire durablement à la santé. Pour cela, le vaccin agit en collaboration avec l’organisme et ses défenses naturelles ; après avoir appris à connaitre le virus, l’organisme sait comment se protéger contre le développement de la maladie en cas de contamination.
Les mutations répétées du virus empêchent de fournir une réponse définitive à cette question. Certains résultats d’études récentes indiquent que l’efficacité du vaccin contre le variant Omicron est globalement faible lorsque deux doses ont été administrées et qu’elle diminue fortement avec le temps, mais que la vaccination continue à offrir une bonne protection contre les symptômes graves. L'administration d'une dose de rappel permet d’améliorer cette dernière.
La question d’une réduction éventuelle de la transmission du virus grâce à la vaccination contre le COVID-19 doit être réévaluée chaque fois qu’un nouveau variant du coronavirus apparaît. La CFV et l’OFSP estiment que la vaccination ne bloque pas la transmission du variant Omicron du virus, qui est dominant depuis 2021, ni celle de ses sous-variants, mais que les doses de rappel continuent à renforcer la protection contre les symptômes graves.
Si vous avez constaté des effets secondaires après avoir été vacciné-e contre le COVID-19, contactez la personne exerçant une profession médicale qui a assuré votre vaccination ou votre médecin. Votre médecin traitant vous connaît, connaît vos antécédents médicaux et saura vous conseiller avec compétence. De plus, il est soumis à une obligation de déclaration auprès de Swissmedic et nous informera donc des effets indésirables du vaccin.
Non. L’ARN messager, également appelé « ARNm », transmet à vos cellules des informations sur les caractéristiques de la surface du virus. Votre organisme peut ainsi préparer la réponse immunitaire qu’il déploiera pour se défendre en cas de nouveau contact par la suite. L’ARN messager ne pénètre pas dans le noyau protégé des cellules, qui renferme votre patrimoine génétique. Par conséquent, il n’interagit à aucun moment avec votre ADN.
Dans la mesure où l’examen des données à long terme des essais cliniques n’avait pas encore été clôturé au moment de l’octroi des autorisations de mise sur le marché, ces dernières ont été limitées à deux ans. L’institut doit en effet disposer de données à long terme pour délivrer des autorisations de durée indéterminée, et les fabricants des vaccins fournissent en continu des informations complémentaires. L’institut statuera au sujet de la révocation des autorisations de durée limitée après avoir vérifié les données qu’il avait identifiées comme étant indispensables pour délivrer une autorisation ordinaire de mise sur le marché.
Partout dans le monde, la communauté scientifique et l’industrie se sont concentrées ensemble sur le développement de vaccins. Les ressources de recherche et développement ont été mutualisées et utilisées de manière ciblée afin de fabriquer un vaccin contre le coronavirus. Différentes phases du développement des vaccins ont pu avoir lieu en même temps lors de la fabrication. Cela a permis d’accélérer encore davantage le processus.
Swissmedic ne formule aucune recommandation vaccinale. Cela est de la responsabilité de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) et de la Commission fédérale pour les vaccinations (CFV).
Les effets secondaires fréquents sont notamment les suivants:
- réactions au point d’injection telles que douleurs, rougeurs et gonflements;
- maux de tête, fatigue;
- douleurs musculaires et articulaires;
- symptômes généraux tels que frissons, sensation de fièvre ou fièvre.
Les textes d’information sur le médicament qui figurent sur swissmedicinfo.ch reflètent l’état actuel des connaissances scientifiques au sujet des effets secondaires éventuels.
Le vaccin n’a aucun effet sur la fécondité et n’entraîne pas non plus la formation d’anticorps dirigés contre le placenta. La vaccination déclenche une réaction de défense de l’organisme contre le coronavirus, qui est dirigée spécifiquement contre ce dernier et qui n’a aucun effet sur la fécondité.
Si vous allaitez, la vaccination n’aura par ailleurs aucune répercussion négative ni sur vous, ni sur votre enfant.
Non. Les vaccins contre le COVID-19 ne sont pas contaminants et ne contiennent aucun virus. Aucun virus n’est produit ni éliminé après la vaccination. Toute transmission d’un vaccin, de ses composants ou de coronavirus d’une personne vaccinée à une personne non vaccinée du fait de la vaccination est impossible.