Divers groupes de travail, mandatés pour s’occuper de thèmes spécifiques, ont été établis sous l’égide des Heads of Medicines Agencies (HMA), réseau formé par les responsables des autorités européennes en charge de l’autorisation de mise sur le marché. Parmi ces groupes de travail, on retrouve le Working Group of Enforcement Officers (WGEO), qui été créé en 2007 et auquel Swissmedic prend activement part depuis de nombreuses années. Le WGEO se compose de représentants des autorités en charge de l’autorisation de mise sur le marché (Swissmedic, en Suisse) et de représentants des autorités douanières et policières nationales. L’Agence européenne des médicaments (EMA), Europol, Interpol, la Direction européenne de la qualité du médicament & soins de santé (EDQM) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) sont aussi représentés en son sein.
Les principaux objectifs du WGEO sont les suivants:
- protéger la santé publique contre des médicaments nocifs à usage humain ou vétérinaire ;
- établir les bases d’une collaboration entre les différents États participants et les autorités afin de favoriser la diffusion d’informations ;
- détecter les menaces et irrégularités dans la chaîne de fabrication et distribution légale dès leur émergence ;
- coordonner l’échange d’informations ;
- favoriser le développement d’un réseau utile afin de créer une relation de confiance, d’échanger des expériences (meilleure pratique [best practice], p. ex.) et de partager des expertises dans le domaine de la criminalité liée aux médicaments ;
- proposer une plate-forme de formation pratique, principalement dédiée aux quatre axes de travail suivants :
- commerce de gros et distribution,
- Internet (distribution illégale),
- contrefaçons de médicaments et
- formation et instruction ;
- représenter le secteur des médicaments à usage humain et vétérinaire, d’autres autorités nationales qui se consacrent à la criminalité liée aux médicaments.
Le WGEO a créé un réseau de points de contact nationaux uniques (Single Point of Contact, SPOC) sur lequel est fondé un système d’alerte rapide (Rapid Alert System, RAS) permettant l’échange d’informations confidentielles relatives à des médicaments contrefaits ou volés.
Ce groupe de travail se réunit deux fois par an.